51IVWrQfyiL._SX341_BO1,204,203,200_

La citadelle de nacre est le deuxième tome de la seconde édition du Cycle d’Alamander, écrit par l’auteur français Alexis Flamand et proposé par les éditions Leha en 2017 (précédemment édité chez L’homme sans Nom, en un cycle prévu en cinq tomes).

Les gretchens sont de retour et ils ne sont pas contents ! Si Ker Fresnel semblait déjà périlleuse avec ses complots, la menace T’Sank ou la délégation mehnzotaine, le danger prend désormais une dimension apocalyptique… Jon poursuit ses investigations, jusque dans les entrailles de la cité, soutenu par une chance insolente. Celle-ci le suivra-t-elle dans son périple jusqu’à la cité magique de YArkhan, prochaine étape de ses aventures ?
De son côté, Maek quitte sa retraite des Macrovores avec un objectif : détruire le monde…

L’univers

L’univers est, à mon sens, toujours le point fort de cette trilogie, avec des idées inventives et fascinantes. C’est surtout vrai dans la première partie de ce tome, avec des organismes végétaux très… euh… disons qu’ils ne feraient pas tâche dans un univers de dark fantasy, voire d’horreur (vous ne regarderez plus les fleurs et les papillons de la même façon 😉 ), et dans le dernier arc avec la cité de Yarkhan, vraiment impressionnante dans l’originalité de sa conception.

L’univers est par ailleurs plus sombre que dans le premier malgré de nombreuses pointes d’humour.

Les personnages

Les personnages principaux (Jon et Maek) sont aux abonnés absents. Oh, ils sont bien là, mais à dire vrai ils ne font pas forcément grand chose d’intéressant. Il faut dire que les personnages secondaires sont de plus en plus nombreux et qu’ils prennent un peu le devant de la scène, du coup chacun n’a pas beaucoup de temps de présence.

Second bémol, qui était déjà présent dans le premier tome : je trouve les personnages un peu… éloignés du lecteur, en quelque sorte. On les voit agir, interagir les uns avec les autres, mais comme on est jamais sûr des motivations et des pensées de chacun, difficile de s’investir davantage.

L’intrigue

Le second tome s’ouvre directement après la fin du premier, pendant le siège de la capitale, dont les personnages découvrent le véritable objectif : faire s’évader un criminel notoire. Ils devront donc se lancer à sa poursuite tout en continuant de résister à leurs ennemis, et pour cela ils n’auront d’autre choix que de traverser le redoutable champ de blé…

Si le premier tome tournait autour de la découverte de ce monde et d’une enquête policière, celui-ci se rapproche plus d’une intrigue d’heroic fantasy, entre aventure, action et humour (et démembrage de gens, aussi).

Le style

Rien de spécial à ajouter sur le style par rapport à la dernière fois, il est peut-être un peu moins riche en références mais toujours aussi agréable à lire (même si trop « narratif » à mon goût, sans réel accès aux pensées et émotions des personnages), avec de nombreuses touches d’humour.

Bilan

Globalement, je l’ai trouvé un peu en deçà du premier, avec une intrigue plus classique et des personnages dont je peine à me soucier. En revanche, ce tome confirme l’originalité de cet univers, avec de supers créatures végétales. Ce qui est plutôt rare dans l’imaginaire, en fin de compte

Et ailleurs, qu’en ont-ils pensé ?