Kerys T3 : Celles dont le nom fait frémir, Catherine Loiseau

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Celles dont le nom fait frémir est le 3e tome de la Trilogie Steampunk/Gaslamp Kerys (Tome 1; Tome 2), de l’autrice française Catherine Loiseau. Ce roman est paru en 2019 au sein du collectif Hydralune.

Branle-bas de combat à Sainte-Victoire : les Dévoreuses arrivent !

Les mercuriens et leurs nouveaux alliés doivent faire face à la plus grande menace qu’ils aient jamais affrontée et le sort semble se liguer contre eux. Déjà attaqués dans l’ombre par les individualistes de Maréchal et les Indicibles menés par Orchua, voilà qu’un général ambitieux tente de profiter de la situation pour prendre le contrôle des brigades et que la flotte austrénienne attaque.

La plus importante bataille des mercuriens s’annonce bel et bien serrée !

Celles dont le nom fait frémir conclut la série Kerys, trilogie mariant action, steampunk et ambiance lovecraftienne, le tout sous forme de comédie !

 

De quoi ça parle ?

 

Les Mercuriens connaissent à présent leur véritable ennemi : Celles dont le nom fait frémir, qui effraient même les plus terribles des Abominations. Et l’humanité est tout sauf unie, puisqu’ils doivent aussi faire avec les individualistes et la politique. En plus Artémise est enceinte et doit quand même gérer tout ce bazar…

 

Mon avis

 

La chronique sera brève, puisque ce troisième tome est dans la lignée des tomes précédents. On retrouve toujours le mélange entre action, créatures Lovecraftiennes et humour (même si je n’irais pas jusqu’à qualifier le cycle de comédie, comme il est dit dans le résumé). J’ai beaucoup apprécié de rencontrer ces personnages et de suivre leurs aventures, et ce sera avec un plaisir renouvelé que je relirai le cycle^^

Pour ce qui est des points positifs, j’en ai déjà parlé dans les chroniques précédentes, donc on va juste parler des deux bémols que j’ai eu lors de cette lecture (bémols qui sont relatifs compte tenu de la qualité du cycle).

Même si j’adore Artémise, femme médecin qui envoie du pâté, même enceinte. Surtout enceinte, j’ai envie de dire, puisqu’elle va devoir gérer les Mercuriens en plus de sa grossesse. Le problème, c’est que les autres personnages se retrouvent sur la touche, y compris Honoré et Erika, les deux autres personnages principaux. On ne les voit pas beaucoup, et je n’ai trouvé leur mission ni très intéressante ni très importante du point de vue de l’intrigue. Ripley a en revanche un certain rôle, surtout vers la fin, et ce personnage est toujours aussi intéressant, androïde parasité par des émotions et de l’empathie.

Second bémol : les Dévoreuses, les antagonistes ultimes du cycle. Si j’ai apprécié le clin d’oeil à Lovecraft avec ces créatures nimbées d’une horreur tellement indicible qu’on ne peut les décrire, j’ai trouvé un peu dommage qu’elles fassent si peu de dégâts au final. (Bon, en même temps j’aime bien l’horreur, ce qui n’est pas le genre de cette trilogie, donc évidemment que l’humanité n’allait pas disparaître dans d’atroces souffrances Mais quand même T_T).

Même si je ne m’attendais pas forcément à cette conclusion, je l’ai bien appréciée, et je trouve qu’elle finit bien l’arc d’un des personnages.

 

Bilan

 

Un dernier tome à la hauteur des précédents et qui achève l’histoire de façon satisfaisante 🙂

Pour conclure sur ce cycle, je salue le travail de Catherine Loiseau, qui nous a offert une trilogie mêlant humour et Lovecraft (avec des clins d’oeil très sympas^^), avec une intrigue qui se tient de bout en bout et des personnages attachants qui changent un peu des standards habituels.

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Bouboule, sérieusement ? T_T Manzanedo

Le mot de la fin. Bouboule. Sérieusement ?

 

Et ailleurs, qu’en pense-t-on ? 

 

Printemps de l’imaginaire francophone 2020

5 réflexions sur “Kerys T3 : Celles dont le nom fait frémir, Catherine Loiseau

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  2. Il me semble qu’on a globalement le même avis sur ce dernier tome et sur l’ensemble de la trilogie. ^^

    Pour Artemise, je trouve ça bien qu’elle s’émancipe complètement de leur triangle amoureux, mais là ça faisait un peu trop pour moi. Trop sur tous les fronts à gérer tout mieux que personne. Elle pourrait presque gérer la crise toute seule. ^^

    C’est vrai que la menace des Dévoreuses n’est pas aussi impressionnante qu’on pourrait l’espérer quand on apprécie les histoires horrifiques. Personnellement, c’était plutôt le comportement aléatoire et les certitudes soudaines qui m’ont davantage gênée (genre « quand on aura dépassé ce nombre, il sera trop tard »… Heu… Pourquoi ? Et pourquoi apprend-on cela au moment fatidique ?). Etant donné que tout tourne autour de l’attaque des Dévoreuses, j’aurais préféré plus d’explications afin que ça fasse un peu moins effet scénaristique en mode « compte à rebours ». Après, ça ne gâche pas l’ensemble de l’oeuvre, heureusement. 🙂

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    • Pour Artémise, c’est l’impression que j’ai eu. J’aime beaucoup le perso, mais là ça m’aurait à peine surprise qu’elle atomise les Dévoreuses elle toute seule^^

      Je pense que j’ai moins aimé ce tome que les autres, peut-être parce que j’en attendais trop ? Je n’ai pas compris non plus l’intérêt de certaines sous intrigues.

      Mais le cycle dans son ensemble reste de bonne qualité, oui^^

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